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Pour se conformer aux exigences de la Directive de l'UE sur la qualité de l'air [1], les méthodes de référence données dans la Directive pour le mesurage de la concentration massique de la matière particulaire ne sont pas souvent utilisées dans les réseaux de surveillance. Ces réseaux utilisent en règle générale des systèmes de mesurage continu automatisés (AMS) tels que ceux basés sur l'utilisation de microbalances oscillantes ou l'atténuation du rayonnement bêta et sur des méthodes optiques in situ. Ces AMS sont, de manière typique, capables de produire des valeurs de mesure moyennes sur 24 heures dans une plage allant jusqu'à 1 000 µg/m3 et des valeurs de mesure moyennes sur une heure jusqu'à 10 000 µg/m3, le cas échéant, lorsque le volume d'air est le volume aux conditions ambiantes régnant à proximité de l'orifice d'entrée au moment de l'échantillonnage.
Les valeurs moyennes sur une heure peuvent servir à :
une information directe du public ;
une agrégation pour produire des valeurs de concentration moyennes journalières ou annuelles destinées à répondre aux exigences réglementaires de rapportage.
La Directive de l'UE sur la qualité de l'air 2008/50/CE [1] autorise l'utilisation de ces systèmes sous réserve qu'ils aient démontré leur équivalence avec la méthode de référence, c'est-à-dire lorsqu'il est démontré que ces systèmes répondent aux objectifs de qualité des données en matière de mesurage en continu. La Référence [2] donne les lignes directrices relatives à la démonstration de cette équivalence.
La présente Spécification technique stipule les exigences de performance minimales et les modes opératoires d'essai permettant de choisir les AMS adaptés à la matière particulaire (approbation de type). Ceci inclut l'évaluation de leur équivalence à la méthode de référence.
En outre, la présente Spécification technique décrit les exigences minimales en matière d'assurance qualité - contrôle qualité (AQ/CQ) en continu des AMS déployés sur site. Ces exigences sont nécessaires pour garantir que les incertitudes des concentrations mesurées se maintiennent dans les limites requises pendant des périodes prolongées de surveillance continue sur site. Elles comportent des modes opératoires d'entretien, d'étalonnage et de vérification de contrôle.
Il est également procédé à la description de modes opératoires additionnels qui déterminent si l'équivalence d'un instrument par rapport à la méthode de référence est toujours valide en dépit des risques de changements liés à la pollution sur des périodes supérieures à cinq ans.
Enfin, la présente Spécification technique décrit les exigences et les modes opératoires se rapportant au traitement et à la validation des données de mesure brutes, à utiliser pour l'agrégation des valeurs de concentrations moyennes journalières ou annuelles. L'expérience des méthodes existantes, en ce qui concerne le traitement et la validation des données, nous enseigne que, pour des AMS semblables, les différents modes de traitement et de validation des données appliqués peuvent conduire à des différences importantes dans les résultats reportés pour des ensembles de données similaires [3].
Lorsque la présente Spécification technique est utilisée pour répondre à d'autres objectifs que ceux de la Directive UE, les exigences en matière de plage et d'incertitudes peuvent ne pas s'appliquer.
La présente Spécification technique comporte des informations à l'usage de groupes d'utilisateurs différents.
Les Articles 5 et 6, ainsi que l'Annexe A, comportent des informations générales sur les principes de fonctionnement de systèmes de mesurage continu automatisés de la matière particulaire, ainsi que sur l'instrumentation correspondante. ...
Reģistrācijas numurs (WIID)
29134
Darbības sfēra
Pour se conformer aux exigences de la Directive de l'UE sur la qualité de l'air [1], les méthodes de référence données dans la Directive pour le mesurage de la concentration massique de la matière particulaire ne sont pas souvent utilisées dans les réseaux de surveillance. Ces réseaux utilisent en règle générale des systèmes de mesurage continu automatisés (AMS) tels que ceux basés sur l'utilisation de microbalances oscillantes ou l'atténuation du rayonnement bêta et sur des méthodes optiques in situ. Ces AMS sont, de manière typique, capables de produire des valeurs de mesure moyennes sur 24 heures dans une plage allant jusqu'à 1 000 µg/m3 et des valeurs de mesure moyennes sur une heure jusqu'à 10 000 µg/m3, le cas échéant, lorsque le volume d'air est le volume aux conditions ambiantes régnant à proximité de l'orifice d'entrée au moment de l'échantillonnage.
Les valeurs moyennes sur une heure peuvent servir à :
une information directe du public ;
une agrégation pour produire des valeurs de concentration moyennes journalières ou annuelles destinées à répondre aux exigences réglementaires de rapportage.
La Directive de l'UE sur la qualité de l'air 2008/50/CE [1] autorise l'utilisation de ces systèmes sous réserve qu'ils aient démontré leur équivalence avec la méthode de référence, c'est-à-dire lorsqu'il est démontré que ces systèmes répondent aux objectifs de qualité des données en matière de mesurage en continu. La Référence [2] donne les lignes directrices relatives à la démonstration de cette équivalence.
La présente Spécification technique stipule les exigences de performance minimales et les modes opératoires d'essai permettant de choisir les AMS adaptés à la matière particulaire (approbation de type). Ceci inclut l'évaluation de leur équivalence à la méthode de référence.
En outre, la présente Spécification technique décrit les exigences minimales en matière d'assurance qualité - contrôle qualité (AQ/CQ) en continu des AMS déployés sur site. Ces exigences sont nécessaires pour garantir que les incertitudes des concentrations mesurées se maintiennent dans les limites requises pendant des périodes prolongées de surveillance continue sur site. Elles comportent des modes opératoires d'entretien, d'étalonnage et de vérification de contrôle.
Il est également procédé à la description de modes opératoires additionnels qui déterminent si l'équivalence d'un instrument par rapport à la méthode de référence est toujours valide en dépit des risques de changements liés à la pollution sur des périodes supérieures à cinq ans.
Enfin, la présente Spécification technique décrit les exigences et les modes opératoires se rapportant au traitement et à la validation des données de mesure brutes, à utiliser pour l'agrégation des valeurs de concentrations moyennes journalières ou annuelles. L'expérience des méthodes existantes, en ce qui concerne le traitement et la validation des données, nous enseigne que, pour des AMS semblables, les différents modes de traitement et de validation des données appliqués peuvent conduire à des différences importantes dans les résultats reportés pour des ensembles de données similaires [3].
Lorsque la présente Spécification technique est utilisée pour répondre à d'autres objectifs que ceux de la Directive UE, les exigences en matière de plage et d'incertitudes peuvent ne pas s'appliquer.
La présente Spécification technique comporte des informations à l'usage de groupes d'utilisateurs différents.
Les Articles 5 et 6, ainsi que l'Annexe A, comportent des informations générales sur les principes de fonctionnement de systèmes de mesurage continu automatisés de la matière particulaire, ainsi que sur l'instrumentation correspondante. ...
